Nos cultures

L ‘OLIVE

Gros plan sur un olivier et ses olives noires, le ciel bleu en fond

Nos olives, de variété locale communément appelée Verdale de Vaucluse ou de Carpentras ou encore Berruguette, Blanquette, Plant d’Aix ou Aglandau (qui tire son nom de sa forme, ressemblant à celle d’un gland), se distinguent par leur maturité chromatique tardive.

La taille
Une taille des oliviers augmente le rendement, car pour mûrir, les olives ont besoin de soleil.
Plus la masse végétale de l’arbre est importante et moins abondante sera la récolte, le soleil ne pouvant atteindre tous les fruits.

Une taille à sec, en repos végétatif, rend la cicatrisation de l’arbre difficile. Les plaies d’élagage resteront à vif jusqu’au printemps suivant et pourront être source d’infestation par des maladies et des champignons.

Une taille en période de végétation favorise la montée de sève sur les branches qui ont été taillées l’année précédente et l’olivier va fructifier sur ces dernières.
La sève favorisera également la cicatrisation qui protègera des agressions.
Aussi, nous avons choisi la taille en vert pour nos arbres. Toutefois nous attendons la fin avril, période ou les gelées de printemps risquent moins d’impacter les oliviers.

La pollinisation
La taille et l’éclaircissement de la masse végétale favorisent également la circulation des vents et donc la pollinisation. En effet, l’olivier n’est pas mellifère et son pollen n’est pas transporté par les insectes. Certaines variétés ont la particularité d’être auto fertile. Un seul olivier suffit pour avoir des fruits: son propre pollen se disperse avec le vent sur ses propres fleurs pour former des drupes de forme ovale contenant chacune un noyau : les olives.
Il existe une dizaine de variétés d’oliviers auto fertiles, mais seules trois sont reconnues auto fertiles par l’INRA dont la Verdale fait partie.

La cueillette et la transformation

plusieurs bouteilles d'huile d'olive sur une table
Nous cueillons nos olives manuellement fin novembre. Elles sont ensuite broyées entières avec leurs noyaux à la meule de pierre, une technique qui préserve tout les nutriments.

Une extraction très douce qui nous permet d’obtenir une huile d’olive vierge DEMETER de première pression à froid et de haute qualité nutritive.

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La cerise

Deux rangées de cerisiers sur fond de ciel bleuNous privilégions la cerise Burlat, une variété qui présente l’avantage d’arriver à maturité avant la ponte de la mouche de la cerise. Les larves de cet insecte causent des dégâts dans la chair des fruits et leur éradication nécessite des traitements chimiques préventifs, non compatibles avec l’agriculture biologique…
En revanche, la Burlat reste plus exposée aux aléas de la météo. En effet, sa maturation précoce risque d’être freinée par le gel ou de fortes pluies.

Vous pouvez acheter nos cerises directement à la ferme par plateau ou transformées en jus de cerises.

Nous vous proposons également des journées de cueillette à la ferme, où vous aurez le plaisir de récolter vous-même vos fruits sur l’arbre, mûrs à point.

Cerises rouges sur l'arbre

Nos cerises ont le label DEMETER

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La truffe

Une prochaine étape pour une transition douce entre les cultures

Nous avons pour objectif de planter des chênes truffiers entre les rangs de nos vieilles vignes, sur un sol à peine défriché. Les anciens cépages seront ainsi progressivement supprimés.
Notre domaine est « envahis » par les pins qui ont tendance à acidifier le sol. Nous comptons, par cette pratique, apporter un meilleur équilibre à ce dernier et nous insérer dans une démarche d’agroforesterie.

Il n’existe pour l’instant aucun label bio pour la truffe.

LE RAISIN

vignesNous cultivons le muscat de Hambourg, un cépage de raisin de table noir. Nos vignes sont âgées de plus de 100 ans et offrent de ce fait un petit rendement. Elles n’ont jamais été irriguées.

Menées d’abord en agriculture traditionnelle avant notre arrivée, leur système racinaire n’a pu se développer correctement : en effet, un engrais apportés aux pieds des cèpes n’apporte des nutriments qu’aux racines de surface et ne les stimulent pas un enracinement en profondeur. Il en résulte une difficulté d’adaptation aux aléas climatiques et à l’absorption des nutriments par le sol : la plante n’aura pas développé la capacité d’aller puiser en profondeur ce dont elle a besoin.

En agriculture biodynamique c’est le sol et non les engrais qui doit apporter en priorité les nutriments à la plante. Une culture qui n’a pas démarrée avec des plants biologiques, nécessitera de longues années de travail avant d’obtenir une amélioration notable.

Nos vieux cépages seront remplacer au fur et a mesure dans les années à venir et laisseront la place à d’autres cultures qui viendront régénérer et enrichir les parcelles.

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